« S'il y avait une grève des éditorialistes de BFM pendant 2 semaines, ça ne gênerait pas grande monde. S'il y avait une grève des actionnaires du CAC40, ça ne gênerait pas grand monde. S'il y avait une grève du gouvernement, de ministres ou de députés, ça ne gênerait pas grand monde ». Après la marche organisée par la NUPES qui a rassemblé 140 000 personnes ce dimanche à Paris et avant la journée de grève générale organisée par les syndicats mardi, Philippe Poutou a recadré un plateau de BFMTV. Après la diffusion d'un traditionnel reportage de BFMTV montrant ces « Français pris en otage » par ces « parasites de grévistes », Philippe Poutou a rappelé que c'est bien le camp du travail qui fait tourner le pays, pas le camp du capital. La preuve : quand les éboueurs, les cheminots, les routiers, les postiers ou les raffineurs se mettent en grève, le pays est bloqué. Ce sont bien ces métiers essentiels, qui font tourner le pays. L'opinion publique s'en était d'ailleurs rendu compte au moment du premier confinement.